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Pedro Torres, Un trou dans la main, 2021. Installation. Film couleur et son (14 mn), extrait.
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art3

Chères amies, chers amis,

Avant de fermer définitivement les portes de son lieu, art3 vous invite à une vente de ses éditions réalisées en nombre limité avec les nombreux·ses artistes français·es et étrangers·ères qui ont travaillé avec l’association.

Venez regarder, feuilleter ou acquérir certains de nos livres, nous serons heureux de vous accueillir pour partager un moment que nous espérons chaleureux.

Mercredi 22 et jeudi 23 février de 14h à 18h
Vendredi 24 et samedi 25 février de 16h à 20h

 

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Formulaire d’adhésion

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Daniel Moreno Roldán

Cel Inferno

Exposition 25.11 > 16.12.2022
Du mercredi au samedi de 14:00 à 18:00.

Jusqu’à l’arrivée du nouveau millénaire, les films et les dessins animés étaient réalisés à l’aide de fines feuilles d’acétate de cellulose. Sur ces acétates, chacune des images qui donneraient vie aux personnages et aux paysages de l’histoire était dessinée et peinte. Avec l’apparition des nouvelles techniques d’animation par ordinateur dans l’industrie de la télévision et du cinéma,l’utilisation des cels1 a commencé à disparaître. Ce fait a rendu encore plus évidente la possibilité que le cel devienne un objet de collection.

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Cel Inferno, 2022, projection vidéo et sonore, 10 min. 38 s. (extrait)
12 impressions jet d’encre sur papier flash.

 


Résidence octobre > novembre 2022 à art3

Dans le cadre de la résidence croisée en partenariat avec
Homesession Barcelone.
Avec le soutien de
de la Région Auvergne-Rhône-Alpes
et l’Institut Ramon Llull.
En résonance avec la 16e Biennale de Lyon.

Né en 1990, Daniel Moreno Roldán vit et travaille à Barcelone.

Daniel Moreno Roldan est un artiste et musicien. Son travail se concentre sur les notions d’obsolescence, de nostalgie et de fugacité dans les environnements numériques. À partir d’une recherche, il collecte des images, fichiers numériques, liés à l’industrie audiovisuelle mettant en lien la fragilité des supports traditionnels avec l’idée de fétichisme basé sur l’émotion. Il travaille à archiver le quotidien afin de le préserver.
Son travail a été montré à Ràdio Nostàlgia Profunda, Bombon Projects, Barcelone, Myspace Dragon Hoard, La Capella, Barcelone, Instadeath, Getxophoto, Getxo, Goodbye, Mon enfant ensoleillé, La vie est brève, SWAB, Barcelone, Assumpte : una forta intuïció MNAC, Barcelone, Vous êtes trop alerte pour dormir plus longtemps, The Roommates, Londres, Toco a la puerta de la piedra, Espacio Trapézio, Madrid, Certains et d’autres, Spinnerei, Leipzig, Ella : allà i després, Fondation Blueproject, Barcelone, et Pica i Fuig !, Fundació Joan Miró, Barcelone entre autres.

Il a obtenu le prix Art Nou 2021 (Barcelone), le prix Art-O-Rama 2021 (Marseille, France) et le Premi Embarrat 2017 (Tàrrega). Il a reçu la bourse de Creació i Museus (Barcelone), OSIC (Generalitat de Catalunya), BCN Producció (Barcelone), /UNZIP (El Prat de Llobregat), Can Felipa (Barcelone), Sant Andreu Contemporani (Barcelone) et Sala d’Art Jove (Barcelone).

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Sarah Degenhardt

Always crashing in the same car

Exposition prolongée > 11.11.2022
Du mercredi au samedi de 14:00 à 18:00

Entrée libre

Dans le cadre des échanges d’artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Land du Bade-Wurtemberg, en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.
En résonance avec la 16e Biennale de Lyon

« La voyageuse raconte les détails, ses tribulations et ses découvertes, son errance sur les chemins de la région, elle nomme les contingences et s’infiltre comme le temps ». 1

Il n’y a pas de boîte pour contenir la mer

Se balançant sur la surface mouvante de la mer, dans le murmure azuréen et le ronflement des vagues, jetées ici et là, j’ai appris dès l’enfance : si tu as le vertige, fixe ton regard sur l’horizon ! Si ta vision s’y ancre, l’écume agitée se calme. L’horizon devient l’axe sûr
d’un système de coordonnées, fondement d’un espace que nous ouvrons, un espace comme une boîte pâle qui abrite la mer. Le vertige s’évanouit.

Le moindre exemple de ma tentative d’échapper au mal de mer est celui d’une pensée qui « enferme l’espace dans une boîte basse », comme l’appelle Flusser, une boîte « qui repose sur le sol et à travers laquelle le temps souffle vers le futur».2 Flusser ne veut pas d’un monde de géométries figées à travers lequel le temps linéaire, l’histoire, s’engouffre comme un vent incessant. Car dans un tel monde, les habitants se considèrent indépendamment de leur lieu, comme des observateurs, hors des vagues.

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Always crashing in the same car, 2022. Installation vidéo, sonore : 2 projection couleur HD, 2 canaux, stéréo 8′ 44 » ; carreaux émaillés, bois, plasticine, 180 x 150 cm. Photos Phoebé Meyer.

 

Sarah Degenhardt, née en 1992 à Memmingen, en Allemagne, a étudié les beaux-arts à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste Karlsruhe, en Allemagne, à l’École supérieure d’art de La Réunion et à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, France.
Les expériences du paysage, de la nature et leur influence sur l’homme et son habitus sont le terreau et le moment initial de ses œuvres.
Au cours du processus de travail, elle les transforme en images densément réduites qui trouvent leur traduction dans des installations audiovisuelles, des œuvres en papier et des sculptures. L’interrogation de l’espace, les points de référence construisent un point à partir duquel tout bascule. Elle développe ainsi des moments qui attirent le visiteur dans un repli de l’espace-temps. Elle a reçu plusieurs prix, bourses et résidences et a été représentée internationalement dans des expositions en Allemagne, au Portugal, en France et en Italie, en Islande et au Japon.
Sarah Degenhardt, accueillie en résidence en 2021 à art3, propose un projet conçu spécialement pour l’espace.

Sarah Degenhardt (Filmstill), 2022
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Matériellement possible géographiquement probable

Exposition 21 octobre > 11 novembre 2022
Coordination de l’exposition des diplômé.és de l’ESAD •Grenoble •Valence.

Sur une proposition de l’ESAD •Grenoble •Valence et de la Ville de Valence.

Avec Adrien Brahimi, Mathias Canillo, Haomin Chang, Emma Daniere, Alexandre
D’Hubert, Anaïs Jagoudet, Romain Laurent, Hoaran Ma, Lara Malinge, LinGe Meng, San Zagari.

L’ÉSAD •Grenoble •Valence et art3 collaborent afin de proposer une exposition des diplômé.és en art et en design graphique de Valence et Grenoble. l’ÉSAD •Grenoble•Valence propose un environnement propice à la recherche en accompagnant les étudiants vers un projet professionnalisant en leur proposant de montrer leurs travaux dans un contexte différent de celui de l’Ecole.
L’exposition à la Bourse du Travail informe sur de jeunes pratiques en art et en design graphique et informe d’une présence et d’une visibilité plus marquées et interactives sur le territoire.
art3 assure la coordination de l’ensemble du projet.

 

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Appel à candidature à Stuttgart

Ce programme d’échange permet chaque année à deux artistes de bénéficier d’une bourse de séjour et une bourse de production.
Un.e artiste allemand.e vient résider à art3, un.e artiste français.e séjourne à Stuttgart accueilli.e par l’Institut français de Stuttgart.
La résidence donne lieu au financement d’un projet en collaboration avec la structure d’accueil.

Les dossiers doivent nous parvenir avant le 11 septembre 2022.

2022-appel-candidature-stuttgart

Le programme d’échanges est destiné à des artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Ministerium für Wissenschaft, Forschung und Kunst Baden-Württemberg, coordonné par art3 en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.

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Résidence – Franziska Sophie Geissler

Résidence juin > août 2022 à art3.

Dans le cadre des échanges d’artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Land du Bade-Wurtemberg, en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.

Franziska Sophie Geissler, née en 1982 à Lichtenfels, Bavière, vit et travaille à Stuttgart. Elle a étudié les arts plastiques à la Staatliche Akademie der Bildenden Künste Stuttgart avec les professeurs Rolf Bier, Peter Chevalier, Dr. Felix Ensslin, Christian Jankowski, Ricarda Roggan et Dr. En novembre 2020, elle a présenté son travail de master à la Villa Merkel, Esslingen, dans le cadre du programme Weissenhof. Depuis 2013, elle a été soutenue par le Cusanuswerk. En 2018, elle est devenue membre du Künstlerbund Baden-Württemberg. En 2020, elle a obtenu un poste d’enseignante à l’Académie des beaux-arts de Stuttgart. Son approche artistique se caractérise par une imbrication étroite entre les questions de contenu et d’esthétique des matériaux. L’exigence narrative est mise sur un pied d’égalité avec les réflexions sur la matérialité et la conception formelle, où elle se confronte à des œuvres picturales et sculpturales. Les matériaux de prédilection, la fibre de verre et la résine époxy, sont utilisés sur différents supports (toile, bois, Alu-Dibond). Ses travaux ont été présentés, entre autres, à la Kleinplastiktriennale/ Fellbach, au Schaezlerpalais d’Augsbourg, au Deutsches Museum de Munich, au Textilmuseum d’Augsbourg et à la Villa Merkel/Esslingen.

Site de l’artiste

 

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Àngels Ribé

From Above

Exposition 06.04 > 22.07.2022
Vernissage jeudi 05 mai à 18:30
en présence de l’artiste

du mercredi au vendredi
de 14:00 à 18:00 et sur rendez-vous

 

Àngels Ribé, From Above.
Le premier élément à prendre en compte dans From Above est qu’il s’agit d’une installation site-specific, conçue par Àngels Ribé pour art3, et que ce format de présentation est particulièrement cher à l’artiste. Le langage de l’installation lui permet non seulement de créer une mise en scène dans laquelle le public peut circuler, un espace qu’il peut habiter et dans lequel il va avoir une part active mais, en plus, ce langage implique un rythme performatif. D’un côté, il suppose un acte d’observation individuel, intime et silencieux, et de l’autre, il cache, sous un aspect amical, un rituel collectif apparemment inoffensif mais cependant terrible.
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From Above, installation. Génoise, colorants alimentaires, sucre glace, socle, photographies ; Photographie 40 X 40 cm ; topaze, argent, trépieds. Photos Phoebé Meyer

Àngels Ribé (Barcelone, 1943) fait partie d’une génération d’artistes qui ont débuté leur carrière à la fin des années soixante, au milieu de profonds changements politiques et sociaux qui ont eu un impact direct sur la manière de concevoir la pratique artistique. Abandonnant le statut d’entité esthétique autonome qu’elle avait revendiqué au cours de la modernité, l’œuvre d’art s’ouvre à un processus de dématérialisation et de socialisation qui induit de nouveaux rapports avec le spectateur, l’institution artistique et le marché.

En 1967, étouffée par l’atmosphère oppressante de Barcelone, Àngels Ribé part en France pour étudier la sociologie. Installée à Paris, elle participe aux mouvements de mai 1968 et travaille bientôt dans l’atelier du sculpteur Piotr Kowalski. À cette époque, elle a découvert sa vocation artistique. En 1969, elle présente publiquement sa première installation, Laberint : un labyrinthe circulaire en plastique jaune transparent qui transforme l’espace d’exposition en une scène fluide de parcours improvisés par les spectateurs.

Dans les années 70, Ribé s’installe aux États-Unis (Chicago et New York) et entre en contact avec une série d’espaces artistiques alternatifs qui reflètent la scène artistique émergente. C’est à ce moment-là qu’elle consolide les éléments de base de la grammaire artistique qui avait commencé à prendre forme pendant sa période parisienne, et que sa dévalorisation de l’objet devient évidente. Ribé crée des installations et des performances éphémères, qu’elle documente de manière poétique par la photographie. Son corps était le point de convergence d’actions extrêmement médiatisées, dans lesquelles les processus et éléments naturels jouaient un rôle clé. Ribé s’engage essentiellement avec la nature à travers deux voies : l’une plus immédiate et sensorielle, liée à des expressions physiques –Intersecció de llum, Intersecció de pluja, Intersecció d’onada, toutes de 1969 -, et une autre plus abstraite dans laquelle la géométrie est le principe organisateur. Ici, l’artiste utilise le triangle comme forme de base sous-jacente en relation avec son propre corps, comme on peut le voir dans les œuvres de la série 3 punts (réalisées entre 1970 et 1973) et dans Géométrie invisible 3 (1973).

Dans les années 80, Ribé retourne en Espagne et renoue avec son intérêt pour la nature objectale de l’œuvre d’art et son incarnation sculpturale. Elle commence à travailler avec du fer et, à partir de 2000, avec des néons – ce qui la reconnecte à la nature incorporelle de la lumière et de l’espace -, et produit en même temps un vaste corpus d’œuvres graphiques.

https://www.angelsribe.com/

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Duaa Qishta

Duaa Qishta réside d’avril à mai à art3

Dans la cadre du programme PAUSE – Programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes. En partenariat avec L’ÉSAD •Grenoble •Valence.

Née en 1991 à Médine en Arabie Saoudite, de nationalité palestinienne, Duaa Qishta est plasticienne. Elle pratique en autodidacte depuis 2015 la peinture, la sculpture, la photographie, la vidéo et l’installation, cherchant à dénoncer les conditions de sa vie à Gaza. Elle arrive à Paris en janvier 2020 pour une résidence à la Cité internationale des arts. Elle est membre de l’atelier des artistes en exil depuis juin 2020 et participe à l’exposition d’Un confinement à l’autre au Pavillon Carré de Baudoin (Festival Visions d’exil 2020).

C.V.

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Résidence – Floraine Sintès

Résidence mars > avril 2022 à Barcelone.

Dans le cadre de la résidence croisée en partenariat avec Homesession Barcelone.
Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Institut Ramon Llull.

Floraine Sintès, Looking for Zara.
26 et 27 Avril, Homesession Barcelone.

« Looking for Zara » est une exposition de recherche sur l’entité corporative éponyme, propriété du groupe espagnol Inditex, quatrième entreprise textile mondiale. Floraine Sintès s’attaque à la figure de Zara dans le cadre de sa série et de son projet de recherche : « Les Doublures « *(*lining/double), en s’intéressant aux marques de vêtements et à ce qu’elles montrent d’elles-mêmes (Chloé, Caroll, Jennyfer, Céline et Morgan). Avec, entre autres, « PLUS QU’UN TRAVAIL, un mode de vie » comme slogan de recrutement, Zara s’inscrit dans la lignée des groupes qui visent à « remettre l’humain au cœur de leur activité ».

En disséquant le vocabulaire marketing utilisé par la marque, le langage et les stratégies managériales internes adressés à ses employés, les témoignages officiels et officieux, l’artiste dresse le portrait de l’identité fictive que fabrique l’entité juridique de l’entreprise, et met en circulation d’autres récits… Que prétend-elle être ?

 

 

Soutiens privés, (veste sérigraphié, détail), crédit photo :Paul Sudron

Floraine Sintès (née en 1995) vit et travaille à Lyon. Après un bref passage par Olivier de Serre en design communication des marques et packaging, elle rejoint l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Art de Lyon dont elle sort diplômée en 2020. Elle forme le duo Donnant-Donnant avec Agathe Chevalier. Depuis 2016 elle s’investie dans plusieurs collectifs et associations : Maison de l’écologie à Lyon, Cybersistas (club féministe intersectionnel), pôle technique (création d’espace de travail pour artistes autogérés) en 2021 elle co-fonde l’artiste Runspace Monopôle à Lyon. La même année elle présente son travail dans plusieurs expositions collectives. La quatrième du trèfle ordinaire, Orangerie du Parc de la tête d’or, À Ciel ouvert, commissariat Studio Ganek, Lyon, Le début de la fin, Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne. En 2022 elle participera à Ce qui reste d’espoir pour mentir, Brasserie Atlas, Bruxelles,  Zone grise à monopôle et super F97 et Acteur.ices Permanent.es, exposition in-situ aux Théâtre des Célestins, sur une invitation de la BF15.

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Résidence – Mélissa Mariller

Résidence février > avril 2022 à Stuttgart

L’artiste bénéficie du programme d’échanges destiné à des artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Ministerium für Wissenschaft, Forschung und Kunst Baden-Württemberg, coordonné par art3 en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.

La pratique que je développe depuis l’obtention de mon diplôme en 2016 est à la frontière entre l’art contemporain et le design. La fusion de ces deux domaines m’amène à développer des sculptures où cohabitent dimension sculpturale et fonctionnelle. Je propose des pièces où l’on peut lire un usage, libre aux visiteurs-ses de s’approprier cette fonction si ils-elles le souhaitent.
Dans plusieurs de mes réalisations, je m’inspire de morceaux d’architecture, de matériaux de construction, à l’image par exemple du fauteuil Hexapode. Cette assise a été créée après un voyage à New York et une observation de la construction du sol de la High line, ancienne voie de chemin de fer réhabilitée en promenade et des immeubles de Brooklyn en brique.
Mélissa Mariller, projet en cours, 2022.

Mélissa Mariller est née en 1990.

Formation
2014-2016
DNSEP _Diplôme Nationale Supérieur d’Expression Plastique, option design.
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.
2012-2014
DNAP Diplôme Nationale d’Arts Plastiques, option design d’espace.
École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon.

Expositions
2022
Exposition en duo avec Hélène Hulak, Kommet lieu d’art contemporain, 1er trimestre 2022.
2021
A ciel ouvert, exposition dans la ville de Lyon, commissariat Studio Ganek, avril 2021
Le bonheur-du-jour, commissariat Joris Thomas et Thomas Havet, Double Séjour,
Poush Manifesto, Clichy, juil – sept 2021
PARIS DESIGN WEEK, Commissariat Kristen de la Vaillière, espace Commines, Paris
Exposition personnelle, centre d’arts L’Attrape-couleurs, Lyon, nov 2020 – janv 2021.
Exposition collective, la petite galerie Françoise Besson, décembre 2021.
2019
Festival International des Écoles d’art et design, Turin, 2019. – Paysages manufacturés, L’Aqueduc, Off de la Biennale d’art contemporain de Lyon,
Dardilly, 2019.
Comfort im Blockhaus, Atelier Sumo, Lyon, 2019.
2018
Faits Sauvages, Maison des Arts Contemporains de Pérouges, Galeries Nomades 2018 en partenariat avec l’I.A.C. de Villeurbanne, 2018. 23 A/D, Flux libre, commissariat par le designer Christophe Marx, Saint-Just-Saint-Rambert
We Sit Together : Utopian Benches, Francis Cape, FRAC Franche-Comté, Familistère de Guise, Biennale du design de Saint-Etienne, 2015-2018.
2017
Faire c’est dire, Biennale de l’architecture de Lyon 2017 pour Tectoniques Architectes
et Olivier Vadrot.
Matières, Délégation parisienne de la métropole de Lyon, 2017.
2015
Exemplaires, Biennale de l’édition 2015, ENSBA Lyon.

Parutions
– Paris Art. http://www.paris-art.com/bancs-dutopiewe-sit-together. – Blog esprit design, Projet étudiant, Atlas de formes par l’ENSBA Lyon.
https://blog-espritdesign.com/etudiants/projet-etudiant-atlas-de-formes-par- lensba-lyon-40059
– Journal du design, Exposition Matières, exploration de matériaux pour des créations exclusives.
http://www.journal-du-design.fr/design/exposition- matieres-exploration-de-materiaux-creations-exclusives-91992
– M. Le magazine du Monde n°299, Entrée en matières.
– Libération, Design du futur : la banquette spatiale.
https://next.liberation.fr/vous/2018/09/28/design-du-futur-la-banquette-spatiale_1681952
– FIP, A ciel ouvert,
https://www.fip.fr/evenements/a-ciel-ouvert-exposition-dans-les-rues-de-lyon
– Ville de Lyon
https://www.lyon.fr/evenement/exposition/ciel-ouvert

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Elisabeth Ballet

Violet indigo bleu vert
jaune orangé rouge

Exposition prolongée > 18.03.2022
Vernissage mercredi 12 janvier
en présence de l’artiste

du mercredi au vendredi
de 14:00 à 18:00 et sur rendez-vous

 

Au fil de l’image

Je documente régulièrement ce que j’observe dans les usines que je visite. Je prends une photo pour retenir ce que je vois quand je pénètre dans un atelier de travail, une salle après l’autre. Il y a l’espace, la lumière, les machines, les productions. Mais aucune présence humaine. Ces photos sont pour moi des relevés. Elles ne sont pas de bonne qualité, mais je sais dans quel atelier textile chacune a été prise, et ce qu’elle représente. Je ne connais pas avec précision les outils de travail en place, leur mécanique, ce qui m’intéresse c’est le lieu dans son vécu, son intériorité. Ce sont ses traces, ses empreintes, ses vestiges qui vont constituer le matériau de ma recherche.
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17 dessins encadrés imprimés sur papier Hahnemühle Photo Rag Ultra Smooth 305g, 50 x 60 cm.
De gauche à droite : EPverde286, BALmetal581, EPgranagu0111, EPceleste215, EProjo900, EPopticoL152
EPmora4014, PIRfucsia392, SRgrafito530, EPpalido241, BALcipres393, EBencre125, EPmarino189, BALpurple05, JUoxydo580, SRrojo06, JUscarlet104. Sans titre, poster collé contre le mur. Photos Phoebé Meyer.

Elisabeth Ballet, née en 1957, vit et travaille à Paris.
http://www.elisabethballet.net/
Expositions personnelles (sélection)
2022
Violet indigo bleu vert jaune orangé rouge, art3 Valence
2017-18
Tout En Un Plus Trois, monographie, musée d’art contemporain le Mac Val,
Vitry-Sur-Seine
2015
1,2,3,Soleil, collaboration avec Véronique Joumard, Milly-la-Forêt
2014
Vous me direz, Saint-Sauveur de Montagut
2009
Collection de sable, collège Amédée Laplace 1% culturel, Atelier d’architecture
Brenac et Gonzalez, Créteil
2008
Lazy Days, Galerie serge le borgne, Paris
En cours, Faire ralentir la circulation, commande publique, Nouveaux commanditaires,
Fondation de France, Maisonneuve
Pow Wow, commande privée
2007
Sept pièces faciles, Le Grand Café – Centre d’Art Contemporain, Saint-Nazaire
Expositions collectives (sélection)
2020
Le Cyclop, Château de Courance, Courance
Collection 100%, galerie des Multiples, Paris
Les authentiques, galerie Pierre-Alain Challier, Paris
2019
galerie Marcelle Alix ouverte, Galerie Marcelle Alix, Paris
Sortilèges, université de Nantes
2018
L’Idylle, Parc Jean-Jacques Rousseau, Ermenonville
Pasta Utopia, Galerie Papillon Paris
Vole au vent, les Frac Normandie Caen, Frac Normandie Rouen et la Ville de
Rouen présentent un jeu de 23 oriflammes
Sculpter, faire à l’atelier, Musée des beaux-arts, Frac Bretagne, centre d’art
contemporain La Criée, Rennes
Galerie GVCC Effets Miroir, Casablanca
2017
L’art dans les chapelles, pays de Pontivy
2016
Territoires rêvés, En dialogues 2, Musée des Beaux-Arts de Caen
Histoire des formes,centre d’art contemporain, Amilly
2014
The tongue shapes words all too quickly, Triangle Space – Chelsea College of
Arts, Londres
2013
L’exposition, David Perreau, Poitiers
Commandes publiques et privées (sélection)
2019
Sortilèges, 1% artistique de l’Université de Nantes (Campus du Tertre).
Commanditaire : Université de Nantes. Production : Eva Albarran & Co.
Réalisation : Métalobil
2014
Vous me direz, installation sonore. Commande des élus et des habitants de la
communauté de communes d’Eyrieux-aux-Serres et du Parc naturel régional
des Monts d’Ardèche dans le cadre de l’action Nouveaux Commanditaires de la
Fondation de France. Direction artistique : Valérie Cudel
Toune sol. Sur invitation du directeur artistique David Perreau aux artistes
Pierre Joseph (l’aire de jeu), Didier Marcel (l’obélisque brisé), Elisabeth Ballet
(la grille d’entrée du jardin), jardin de Puygarreau Poitiers
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Aïda Salander

Dans la cadre du programme PAUSE – Programme national d’accueil en urgence des scientifiques et des artistes. En partenariat avec L’ÉSAD •Grenoble •Valence.


© Droits réservés

Aïda Salander réside de janvier à février à art3.

Née en 1989, Aïda Salander est une DJ tunisienne. Elle fait des études de littérature française à l’Université de la Manouba à Tunis, puis des études culturelles à l’Université Jean Monnet de St-Étienne. En novembre 2019, elle rejoint le collectif ISOLA sound et joue dans le festival Avides Tempêtes, ce qui représente le début de sa carrière en France. Elle propose des sets tout en émotion et en interaction avec le public : house, disco, techno … le tout teinté de ses origines maghrébines. Actuellement, elle est résidente à L’ŒIL et à Radio Flouka (radio tunisienne basée sur Paris). Elle a organisé également la soirée Queer of the Bled, un rendez-vous mensuel autour de la musique et les performances orientales. Elle est membre de l’atelier des artistes en exil.

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Appel à candidature à Barcelone

Résidence croisée art3 Valence | Homesession Barcelone

art3 a initié cette résidence en partenariat avec Homesession, lieu de diffusion et de résidence à Barcelone avec l’objectif de favoriser la mobilité des artistes et de faciliter la connaissance et les relations avec la réalité artistique de chaque territoire. Un.e artiste de la Région Auvergne-Rhône-Alpes séjourne deux mois à Barcelone et à un.e artiste catalan.ne réside la même durée à Valence.

art3 et Homesesion mettent en commun leur compétence pour accompagner de part et d’autre la recherche de deux artistes. L’artiste sélectionné.e présentera son travail ou sa recherche à l’occasion d’un événement en fin de résidence.

Durée
Mars et avril 2022.

La résidence est soutenue par
la Région Auvergne-Rhône-Alpes,
L’Institut Ramon Llull.

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Pedro Torres

Un trou dans la main

Exposition 25.11 > 17.12.2021
Ouverture le Jeudi 25 novembre
en présence de l’artiste

du mercredi au vendredi
de 14:00 à 18:00 et sur rendez-vous


Un trou dans la main, 2021. Installation. Film couleur et son (14 mn) et objets divers (pierre ponce, pierre d’obsidienne, écran de téléphone portable, dés, céramique, verre…). dimensions variables.
Photos Pedro Torres

Comment pouvons-nous saisir la réalité ? Comment pouvons-nous littéralement
sentir ce qui est réel entre nos mains ? Comment pouvons-nous voir les transformations de la matière dans le temps ? Sur de longues périodes de temps ? Un trou dans la main est une installation qui rassemble divers matériaux – et leurs temporalités – dans une sorte
de conglomérat. Partant de l’idée d’un trou noir, où une singularité gravitationnelle emprisonne la matière, l’installation rassemble des éléments au centre de la pièce, invitant le public à découvrir chacun d’entre eux, leur histoire et leur relation aux autres. L’artiste souhaite réfléchir aux tensions qui existent entre eux et, surtout, à leur chronologie, à leur évolution, à la façon dont ils coïncident et coexistent dans ce bref instant, mais aussi à la façon dont ils vont bien au-delà de l’ici et maintenant, tant vers le passé que vers le futur. Les objets et les matérialités présentés dans d’autres installations réapparaissent ici,
dans un ordre de configuration différent, dans un autre temps d’apparition. Une pierre ponce, une pierre d’obsidienne, un écran de téléphone portable ou un disque dur d’ordinateur se rejoignent dans une ligne d’interprétation possible, qui relie le temps des volcans (et des éruptions pour former le verre volcanique) à notre premier reflet sur des
surfaces polies, qui dure jusqu’à aujourd’hui, et à une certaine perte de mémoire, jusqu’à la capacité de tout sauvegarder. Au centre de ce trou noir de l’installation, une vidéo capte le regard par le mouvement constant d’une main qui s’agite. Une tentative d’expliquer quelque chose. De toucher pour indiquer l’existence de la réalité, pour la rendre visible.
En fusionnant entre elles et avec la main, plusieurs images apparaissent : la première photographie en couleur, les Piliers de la Création capturés par le télescope Hubble, des fleurs fanées, des graphiques scientifiques, une représentation de la fluctuation quantique, un cristal liquide, la première image réelle d’un trou noir (prise par des scientifiques en 2019) et la première image simulée d’un trou noir (réalisée par le scientifique français Jean-Pierre Luminet en 1979). De la vie éphémère d’une fleur aux temps cosmiques incommensurables, en passant par notre existence humaine, qui tente de donner un sens à tout ce qui nous traverse. Notre temps est court. Et à cause de cette expérience temporaire, nous voyons les choses comme fixes, dans des états séparés de la matière. Pourtant,
tout coule. Tout est fini, mais immergé dans un flux infini de transformation. Ce n’est qu’une question de temps.

Résidence octobre > novembre

Dans le cadre de la résidence croisée en partenariat avec Homesession Barcelone.
Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Institut Ramon Llull.

Lien vers le site de l’artiste

Pedro Torres, né en 1982 au Brésil, vit et travaille à Barcelone.  Sa pratique artistique se concentre sur des thèmes liés aux concepts du temps, de la distance, de la mémoire, du langage et de l’image, utilisant une variété de médias dans le développement de ses œuvres et de ses projets de recherche. Il a récemment exposé à Aragon Park II, Madrid, The Green Parrot, Barcelone, Casal Solleric, Palma de Majorque, Centro Párraga*, Murcia, Casa Seat* / LOOP Barcelona 2020, Chiquita Room*, Barcelone, Errant. Itinerarios de arte y pensamiento*, Vieille église d’El Pont de Suert, Festival Poesia i +, Caldes d’Estrach, Fabra i Coats : Centre d’Art Contemporani de Barcelone, OTR. espacio de arte, Madrid, Swab Barcelona, Dilalica, Barcelone, Bienal de Cuenca, Équateur, ArtBo, Bogotá, Colombie, CaixaForum Barcelona, BienalSUR, Casa Nacional del Bicentenario, Buenos Aires, Argentine, Festival Embarrat, Tárrega, NC-arte, Bogotá, Colombie, ARCO Lisboa, Portugal, Galería Travesía Cuatro et La Casa Encendida, Madrid, Galería Luis Adelantado*, Valence, Biennale de Mardin, Turquie, Bienal de las Fronteras, Mexique, Blueproject Foundation* et Fundació Antoni Tàpies, Barcelone.

Ses vidéos ont été projetées dans différents festivals en Europe, en Amérique du Sud et en Asie. Il a reçu des prix et des bourses, tels que PostBrossa (2021), la bourse d’échange art3/Homesession (2021), la bourse S.O. S ARTE/CULTURA de Vegap (2021), l’appel à production de la Fondation « la Caixa » (2020), finaliste du prix Ciutat de Palma Antoni Gelabert des arts visuels (2020), la bourse de recherche du département de la culture de la Generalitat de Catalunya (2020, 2013), le prix de production de la Sala d’Art Jove de Barcelona (2013) et la bourse de la Fondation Botín (2007), entre autres. Il a effectué des résidences artistiques à Skagaströnd (Islande), Séoul (Corée du Sud), Berlin (Allemagne) et Barcelone (Espagne). Certaines de ses œuvres et publications font partie des collections de MadridAbierto, Fundación Botín, Blueproject Foundation, olorVISUAL collection, ICP New York, UPV/Colección de libros de artista et d’autres collections privées. Il est artiste en résidence à Hangar, Centro de producción e investigación de artes visuales.

Rencontre avec Pedro Torres et Documents d’Artistes Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre de meet-up studio visits for curators avec Emilie Flory, Emma Legrand et l’équipe de Documents d’Artistes.

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Aleschija Seibt

I Set My Foot Upon Air

Exposition 22.09 > 12.11.2021
Ouverture le vendredi 17 septembre en présence de l’artiste

du mercredi au vendredi
de 14:00 à 18:00 et sur rendez-vous

Dans le cadre des échanges d’artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Land du Bade-Wurtemberg, en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.


 
Vues de l’exposition. Installation, Tissus, dimensions variables. Photos Phoebé Meyer.

Aleschija Seibt (née en 1983) est diplômée de l’Ecole d’arts de Karlsruhe où elle a suivi les enseignements de Toon Verhoef (Meisterschülerin). Dans son travail elle s’attache à réaliser des installations in situ et des performances. Avec des matériaux de construction, cordes, tapis de protection, rideaux, peintures à base de produits naturels, elle modifie des architectures statiques et en change leur perception. Pour son exposition à art3, elle investira l’espace pour un projet conçu pour le lieu.

art3 : Tu as séjourné trois mois l’année dernière en résidence à art3. Comment ton séjour et ta vie quotidienne ont-ils affecté ton travail
en général et l’exposition I Set My Foot Upon Air (J’ai posé mon pieds sur l’air) que tu présentes à art3 ?

Aleschija Seibt : Dans mon travail artistique, je m’intéresse au principe de l’imprévisible. C’est donc une source d’inspiration pour moi de vivre des situations de « non savoir » encore et encore. Ainsi, une résidence dans une ville inconnue dans un pays dont on parle à peine la langue est tout à fait appropriée. Mais cette fois, la situation était caractérisée par plusieurs circonstances incertaines qui m’ont affecté non seulement moi en tant qu’individu, mais aussi chaque personne sur cette planète. Depuis le début de l’année 2020, le Covid 19 a une emprise sur les sociétés. Des informations en constante évolution et des résultats peu clairs ont déterminé nos vies depuis lors. À cela s’ajoute la confrontation avec l’indisponible. Les cafés ouvrent et ferment. La culture peut difficilement être vécue. Ce qui nous était jusqu’alors indispensable n’est soudain plus accessible. C’est une chose que tout le monde doit examiner.
Il est également possible de faire l’expérience de l’incertitude et de l’indisponibilité dans l’art abstrait et dans le principe du retrait. Pour l’exposition à art3, l’idée m’est venue de créer une installation qui confronte les visiteurs à l’incertitude et à l’indisponibilité et les irrite en conséquence. Cependant, je voulais aussi inclure un aspect qui réponde aux besoins du corps humain et offre la possibilité d’un soutien. C’est pourquoi j’ai choisi le textile, que j’aime utiliser comme un élément architectural doux. Les matériaux doux et les textiles sont des liens entre nous et le monde. Nous portons des vêtements ou nous nous blottissons dans des couvertures. L’espace d’exposition blanc et carrelé est prolongé par quelque chose de doux. On pourrait aussi se cacher derrière le tissu, se retirer ou se dissimuler. L’installation contient donc un paradoxe. L’incertitude et l’irritation sont juxtaposées à des aspects doux et sécurisants.

art3 : Avec l’idée de se sentir « plus en sécurité », il y a aussi le besoin de recréer des espaces dans l’espace, comme des cellules. La qualité du tissu joue beaucoup sur les effets attendus.

Aleschija Seibt : Oui, la division de l’espace en zones plus petites est également un élément important. Les enfants construisent souvent des structures caverneuses à partir de chaises et de textiles qu’ils ont trouvés. D’une certaine manière, c’est ce genre d’esprit dans une version abstraite minimaliste. Comme une image rémanente ou un souvenir lointain. Le tissu joue donc un rôle essentiel. Le textile est l’une des premières matières avec lesquelles nous entrons en contact et il nous accompagne en permanence. Lorsque nous sommes bébés, nous sommes enveloppés dans des couvertures et, souvent, les premiers objets que nous aimons sont des textiles. Le pédiatre et psychanalyste Donald Winnicott a par exemple inventé le concept d’ « objets transitionnels », qui sont souvent des pièces de tissu importantes pour les bébés et les jeunes enfants. Cette chose douce devient leur meilleur ami. C’est la première forme que les êtres humains créent et remplissent de sens.
Cependant, en divisant l’espace, nous avons à nouveau un paradoxe. D’une part, nous avons ce concept d’« espace sûr », mais d’autre part, le visiteur est également confronté à une frontière. Cela peut être un défi. Est-on autorisé à passer ? Comment puis-je le gérer ? Quel est le chemin le plus approprié ?

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À l’écoute des feuilles

Lecture-Performance > 24.09.2021
Au Centre du Patrimoine Arménien, Valence à 18:30

Lecture-Performance et polylogue poétique de l’artiste Astrid S. Klein et Sylvie Arnaud, (autrice et travailleur social), avec le soutien sonore de Filip Kantinol.

L’ère de l’économie de plantation (Plantationocène, d’après Anna Tsing/Donna Haraway) a été fondée par le colonialisme européen et perfectionnée par la capitalisation. La logique de la plantation imprègne et domine les sociétés actuelles, les habitats et les modes de vie planétaires, les économies, l’écologie, la pensée, les sentiments, et les corps des êtres humains ainsi que toutes les relations humaines et non humaines.
Collectivement, les artistes tentent de tisser de nouvelles lignes de connexion dans une époque de déliaison, d’exclusion, d’inégalité et de destruction des fondements de la vie. Ce faisant, ils font référence à la translocation des acteurs végétaux et des non-humains.
De manière transdisciplinaire, les artistes posent des questions sur les nouveaux modes de communication qui placent l’écoute au centre. Leur pratique artistique repose sur un décentrement de la pensée et de l’action et se déploie de manière translocale et transcontinentale.

Ancienne boursière d’art3, Astrid S. Klein a initié À l’écoute des feuilles dans le contexte de ses recherches sur les nouvelles relations dans un temps de déliaisons. L’événement a été rendu possible grâce au soutien du Ministeriums für Wissenschaft, Forschung und Kunst Baden-Württemberg, (Allemagne) et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, en partenariat avec art3 Valence et le Centre du Patrimoine Arménien.

 
Lecture-performance À l’écoute des feuilles d’Astrid S. Klein avec Sylvie Arnaud et Filip Kantinol. Photos Phoebé Meyer.

Répétition À l’écoute des feuilles d’Astrid S. Klein avec Sylvie Arnaud et Filip Kantinol. Photos Phoebé Meyer.

Sylvie Arnaud est Française Afro-descendante. Elle est Commissaire / conseillère en art contemporain, en arts médiatiques et en gestion des Arts. Elle est diplômée en Esthétique de l’art sur la question de l’objet rituel en espace d’exposition et en Conception et mise en oeuvre de projets culturels. Elle travaille sur les thèmes d’histoire, de géographie, d’identités transculturelles et sur les déséquilibres entre mémoires, identités et répercussions mémorielles. Elle est aussi journaliste sur les pages Culture et Société et critique d’art pour différents magazines culturels. Elle travaille parallèlement en qualité de travailleur social dans une Unité de protection des

mineurs en Île-de-France qui assure une mission de service public.

Philippe Cantinol – (Filip Kantinol) est un conteur musicien, instrumentiste martiniquais qui représente une oralité affirmée. Il fait exister ses textes à travers gestuelles et chants, questionnant les réalités et les songes avec l’éloquence du conteur de tradition caribéenne puis s’en détache afin d’emprunter des chemins libres et verts.  Il se définit comme un conteur qui dit, chante et danse ses mots. Son instrument de prédilection est le cha cha (percussion afro-caribéenne). Son coup de chacha s’intègre dans divers registres musicaux : «je veux redonner au chacha ses lettres de noblesse et contribuer à ce qu’il redevienne un instrument à part entière, je travaille donc à la maîtrise du rythme et du scintillement des graines ou des billes, ainsi qu’à l’indépendance des mains ». Il collabore à la réalisation de nombreux projets, en concert ou en studio aux côtés de musiciens de renom tels que Alain Jean Marie.

L’artiste allemande Astrid S. Klein a étudié la sculpture à l’Académie des Beaux-Arts de Stuttgart et en études postgradués la vidéo, l’installation et la performance en tant que Meisterschülerin de Joan Jonas. Elle enseigne Artistic Research et Cultural Studies à la Peter Behrens School of Arts de Düsseldorf.
Depuis 2005, elle invite des protagonistes du continent africain, des diasporas africaines, des Caraïbes et d’Europe à collaborer à des projets transdisciplinaires polyphoniques.
Dans sa recherche artistique translocale, le décentrage de sa propre pensée, l’émergence de nouvelles relations à travers d’autres savoirs et les possibilités d’actions communes sont centraux. En cela, elle suit des lignes de connexion et des chemins qui cherchent à laisser derrière eux la bibliothèque coloniale (V.Y.Mudimbe) et à permettre des voisinages vivants, non essentialistes et non innocents.

Photo : Astrid S.Klein © 2021

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Maximilian Bauer

Surface & rythm

Edition
Graphisme : Maximilian Bauer & Sascha Fronczek
Imprimé à 300 exemplaires
Texte : Jasmin Meinold / Traduction : Karl Roth

L’artiste a bénéficié du programme d’échanges destiné à des artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Ministerium für Wissenschaft, Forschung und Kunst Baden-Württemberg, coordonné par art3 en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.

Composé de différentes parties, l’édition reprend l’idée de l’exposition Larissa présentée à art3 en 2019. L’ensemble est accompagné de définitions en musicologie.

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Anaëlle Vanel

Résidence août > septembre 2021 à Barcelone
Résidence croisée art3
|Homesession

 

Projet en cours, développé en résidence.
Sol in leone

Gerda Taro est la figure centrale de cette édition.
À travers elle et ses photographies, ce sont la bataille de Brunete, les lieux, les traces et la mémoire de cet épisode de la guerre civile espagnole au cours duquel elle mourut, qui sont évoqués. L’ensemble est un montage de photographies réalisées à Brunete et Villanueva de la Cañada, Barcelone et Paris, de documents et de textes, ayants pour unité de temps juillet 1937.

Mes photographies reposent sur le principe de la rareté. Elles sont l’aboutissement d’une sédimentation d’expériences et d’histoires. L’image est dépositaire d’une histoire qu’elle enclot. Il s’agit de préserver cette histoire, le mystère initial de la rencontre, de ne pas abîmer l’objet photographié. La mise en lumière n’est pas destruction ; l’objet ne s’exhibe pas. Alors, ce que l’on voit n’est jamais tout ce qu’il y a à voir. L’écriture est le second versant de ma pratique. L’image naît entre la photographie et le texte.Le texte est un hors-champ qui creuse la photographie. Il ancre l’image dans la durée d’un récit, dans un avant et un après entre lesquels l’image est prise. Le texte permet aussi d’ouvrir la trace, le document à la fiction : l’histoire et le mythe sont les couches successives d’un même palimpseste. Ce qui m’importe, c’est le devenir de l’histoire enclose par la photographie. La photographie ne témoigne pas d’un passé univoque et figé, celui-ci est pris dans un réseau de sens qui le dépasse. Le réel reste à déchiffrer, toujours ambigu. Tout passé relaté nous assigne une tâche pour étayer toujours plus largement notre projet présent. Il n’y a pas de série, pas de centre, pas de début ni de fin. Chaque ensemble de photographies et de textes est fixé au moment de l’exposition. La mise en espace est le moment de réalisation du récit. Le récit naît du rapprochement de réalités éloignées et hétérogènes. Alors, les images deviennent poreuses.
Ces ensembles se développent horizontalement comme un territoire nouveau sur une car te. Les images se font échos, s’attirent, tropismes muet s, comme ceux qui guident la croissance d’une plante.

22 mai 1871, Commune de Paris, deuxième jour de la « Semaine sanglante », Hôtel Cail, Paris, 8e arrondissement. Tirage argentique, 22 x1 8 cm, encadrement 44 x 36 cm, texte transféré au mur, 2018 (exposition Agir, je viens, collection CNAP, Paris).
1935, la tombe de Malevitch, 2018
Tirage argentique, 22 x1 8 cm, encadrement 44 x 36 cm, texte transféré au mur, 2018 (exposition Agir, je viens, collection CNAP, Paris).

BIO-Anaëlle Vanel

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Sarah Degenhardt

Résidence juillet > septembre 2021 à Valence

L’artiste bénéficie du programme d’échanges destiné à des artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Ministerium für Wissenschaft, Forschung und Kunst Baden-Württemberg, coordonné par art3 en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.

L’expérience du paysage, de la nature et de leurs influences sur les humains et sur leurs habitudes, est le terreau et l’origine de mon travail.
Au cours de mon processus de travail, je les transforme en des images densément réduites qui trouvent leur traduction aussi bien dans un médium analogique que digital, ou combinés et qui sont positionnés précisément dans l’espace d’exposition.
Mes installations multimédias, le travail avec le papier et les sculptures travaillent avec la composition architecturale de l’espace d’exposition, qui reste dans son état d’origine et qui influe sur le travail, ou est transformée par le travail.
Je ne suis pas intéressée par des images surchargées.
Je veux établir un « champ » entre mon travail et le spectateur, une tension concentrée créé par des compositions minimales, lentes et précises, invasives et intenses.
Pour trouver cet élan, une part essentielle de mon travail consiste à trouver le bon rythme dans la composition de la ligne/coupure/mouvement/son.
La salle, la spatialité, les points de référence et quand tout converge, ce sont les éléments et les moments qui m’intéressent constamment.
A l’époque d’une masse de possibilités illimitées et d’une offre excédentaire, chaque individu doit s’appuyer sur ses propres décisions et responsabilités. Cela détermine le « Zeitgesit » (esprit du temps) de ma et future génération. Comment s’orienter, quand les points de référence s’inclinent, s’infléchissent, se brouillent, et que tout est en constant changement.
Le changement et l’ambiguïté comme un état central permanent, telles sont pour moi les caractéristiques de notre temps et constituent une part substantielle de ma réflexion et motivation pour mon travail artistique.

Sarah Degenhardt Marfa, 2019. Plasticine, construction en bois
Le matériau de départ du travail de Marfa est une photographie d’une architecture avec une situation d’ombre et de lumière extrême. Je voulais traduire cette photo sur un autre support, qui reproduirait les informations minimales de la lumière et de l’ombre, mais qui attirerait encore plus l’attention sur les contours. En la transposant sur un support en trois dimensions, l’orientation correcte de la photo originale n’a plus d’importance. A chaque perspective, le contact de l’image est réorganisé.

Sarah Degenhardt, Blue room 2017-18. Installation 3 vidéos, projection sur le mur, son (10mn en boucle).
L’installation vidéo Blue Room consiste en trois projections vidéo, projetées directement au mur avec du son créé en collaboration avec Manuel Sékou. Les formes bleues se glissent dans le noir, en suggérant aussi une surface plate ou une perspective. Dans l’installation, nous nous trouvons dans un espace déterminé par les formes bleues ouvrant de nouveaux espaces, ou nous mettant face à une surface bleue fermée. Est-ce un horizon que nous voyons, ou un bord solide couché devant nous ? Regardons-nous une image plate ou des murs construits dans l’espace ? Le pli de l’espace-structure dans lequel nous sommes attirés sous-tend ses propres règles qui se reconstruisent en permanence . Si tout change constamment avec cette sorte de lente consistance et le temps qui semble déformer l’espace, qu’est-ce qui reste comme référence ?

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Appel à candidature à Stuttgart

Ce programme d’échange permet chaque année à deux artistes de bénéficier d’une bourse de séjour et une bourse de production.
Un.e artiste allemand.e vient résider à art3, un.e artiste français.e séjourne à Stuttgart accueilli.e par l’Institut français de Stuttgart.
La résidence donne lieu au financement d’un projet en collaboration avec la structure d’accueil.

Les dossiers doivent nous parvenir avant le 10 septembre 2021.

2021_Appel-candidature-stuttgart

Le programme d’échanges est destiné à des artistes plasticiens entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et le Ministerium für Wissenschaft, Forschung und Kunst Baden-Württemberg, coordonné par art3 en partenariat avec l’Institut français de Stuttgart.

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Édition art3 / Homesession

Contacto con en entorno

5 ans de résidences artistiques croisées.

Lola Gonzàlez, Laura Llaneli, Luke James, Julia Gorostidi
Benjamin Collet, Mario Santamaria, Antonin Horquin,
Joan Pallè Adélaïde Feriot, Azahara Cerezo, Thierry Liégeois.
Graphisme : Jocelyne Fracheboud.
56 p., n/b.

Avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Institut Ramon Lull.

EN TISSANT DES LIENS
Depuis 2014, art3 (Valence, FR) + Homesession (Barcelone, ES) ont impulsé le programme Résidence croisée, axé sur la mobilité des
artistes. L’initiative conjointe est un échange qui propose, d’une part, à des artistes de la région Auvergne-Rhônes-Alpes de bénéficier d’un séjour à Barcelone et, d’autre part, à un·e artiste catalan·e de connaître le contexte de Valence. La mobilité des artistes est un fait assumé
dans le parcours artistique comme une possibilité de penser, de produire, d’exposer. Au-delà de cette vision pragmatique, la collaboration entre art3 et Homesession tente de tisser des liens et d’ouvrir des possibilités à un·e artiste, en offrant un contexte différent.
Il nous paraît fondamental qu’un artiste puisse consacrer, en dehors d’une pratique quotidienne d’atelier, un temps dédié à la réflexion, ou continuer à produire des oeuvres dans un autre contexte.
Les aspects essentiels auxquels nous croyons sont les liens et les relations qui naissent d’expériences en dehors de son territoire. S’évader d’une zone de confort, s’immerger dans une autre culture et se laisser emporter par les rencontres.
L’édition Contacto con un entorno (Contact avec un environnement) présente un regard sur 5 ans d’échanges artistiques, au cours desquels
11 artistes ont pu voyager, se rencontrer, déambuler, se perdre et partager des expériences singulières. Nous avons échangé avec les artistes depuis leurs points de vue.
TEJIENDO VÍNCULOS
Desde 2014, art3 (Valence, FR) + Homesession (Barcelona, ES) han impulsado el programa Residencia cruzada, enfocado hacia la movilidad
de los artistas. La iniciativa conjunta es un intercambio que ofrece la posibilidad por un lado a artistas de la región Auvergne-Rhônes-Alpes
de beneficiarse de una estancia en Barcelona y, por otro, a un·a artista catalán·a de conocer el contexto de Valence.
La movilidad de los artistas es un hecho asumido en el recorrido artístico como unaposibilidad de pensar, producir, exponer. Más allá
de esa visión pragmática, la colaboración entre art3 y Homesession intenta tejer vínculos y abrir posibilidades a los artistas, ofreciendo un contexto distinto. Nos parece fundamental que el o la artista
pueda disponer, fuera de una práctica diaria en el taller, de un tiempo dedicado a la reflexión, o a seguir produciendo obras desde otro contexto. Un aspecto esencial en el cual creemos son los vínculos y relaciones que nacen desde experiencias fuera del territorio propio. Huir de la zona de confort, estar inmerso en otra cultura y dejarse
llevar por los encuentros.
La publicación Contacto con un entorno presenta una mirada a 5 años de intercambios artísticos, durante los cuales 11 artistas han
podido viajar, encontrarse, deambular, perderse y compartir experiencias singulares. Todos los intercambios surgidos durante estos años como resultado de estas experiencias se han originado
a partir de los puntos de vista de cada unode los artistas.

 

 

 

 

 

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