Témoignages

Mathieu Latulippe | résidence à Valence d’octobre à décembre 2012

Bonjour,
J’aimerais seulement dire ici, en quelques mots, à quel point j’apprécie la résidence que suis en train de faire à Valence (France) grâce à Optica (Montréal) et art3 (Valence). En effet, Valence est une petite ville assez tranquille… mais qui a ses charmes. Cette tranquillité me permet de me concentrer activement sur mes recherches et mes explorations techniques. Ma pratique artistique comporte une large part de lectures et de recherches sur internet, et j’essaie de profiter le plus possible du temps que m’offre cette résidence afin d’avancer à fond dans l’élaboration de mes projets à venir. Bien que ce ne soit pas une résidence axée sur la production (la résidence ne comporte pas vraiment d’atelier, mais on peut facilement se faire un petit espace de travail dans le studio… qui est cela-dit bien confortable…), je profite tout de même de ce moment pour travailler, par exemples, sur des photographies qui nécessitent un travail à partir de photoshop, pour faire un peu de dessins, gouache, aquarelle, pour réaliser de petits éléments, pour mettre à jour mon site web (bientôt!), pour m’initier à certains logiciels obscures et incompréhensibles, et parce qu’il le faut bien, pour faire un peu de bureaucratie. De plus, étant donné que le cachet est conséquent, et que Valence est située presque au millieu de la France, on peut aller visiter des expositions, ou assister à des conférences, dans des villes avoisinantes telles que Lyon, Grenoble, Genève, Marseille, en faisant seulement 1 ou 2 heures de train ou d’avion. Personnellement, je prend un peu le studio comme un pied-à-terre en Europe, étant donné qu’il est bien sûr aussi possible, et facile, et parfois pas si coûteux de voyager dans d’autres pays d’Europe en avion ou par train. Je suis très satisfait du travail de la directrice, Sylvie Vojik, qui est toujours là pour répondre à mes questions et qui m’aide beaucoup à rencontrer des gens du milieu. Enfin, pour ceux que ça intéresse, le climat est agréable et les paysages pittoresques… bon moi je préfère lire en t-shirt au gros soleil sur le bord du Rhône qu’en soufflant sur mes doigts bleutés les deux pieds dans la slush… mais je suis peut-être un peu capricieux…
Le programme de résidence art3 à Stuttgart est arrivé comme une fraction particulièrement importante d’un moment décisif. Prendre une distance géographique c’est un espace où le travail rentre dans sa dimension singulière. Recherche est le terme qui caractérise ce qui s’est passé avant la résidence et à son début. Puis la recherche était toujours présente, transformée en recherche active, ou productive. Dans l’atelier au sein du programme de résidence, se trouvait un axe sur lequel j’ai pu étendre les perspectives de mon projet artistique. Ce séjour m’a permis de rencontrer le milieu artistique Montréalais lors des vernissages mais aussi lors de rendez-vous et de rencontres individuelles. Ceux-ci sont en outre facilités par Marie-Josée Lafortune qui de part son réseau professionnel peut permettre à l’artiste invité des facilités de rencontres.
Le résident bénéficie d’un logement idéalement situé sur le Plateau. Le fait de ne pas avoir d’atelier est clairement défini dans les conditions de résidence et personnellement j’ai apprécié d’avoir pour moi, en quelque sorte, la ville comme espace de travail. Les conditions climatiques étant favorable j’ai pu passer le maximum de temps dehors. De plus, on s’aperçoit qu’en cas de nécessité les contacts et les rencontres peuvent permettre au résident de trouver un lieu de travail temporaire auprès des artistes ou des centres d’art autogérés.La résidence de recherche m’a permis de faire le point sur mon travail et de réfléchir à la poursuite de celui-ci. J’ai ainsi pu développer un travail photographique auquel je n’avais pas pu consacrer beaucoup de temps auparavant ainsi qu’un travail vidéo qui m’a accompagné tout le temps de cette résidence. C’est aussi, et surtout un moment où l’on peut se tromper, où l’on peut expérimenter des pistes de travail et élaborer des projets à venir et cibler des structures locales avec lesquelles ces projets peuvent se réaliser.
La dotation financière assez conséquente permet à l’artiste de voyager et de découvrir d’autres villes afin d’avoir un spectre plus large que Montréal. Je pense que ce point est essentiel pour avoir un réel aperçu de la réalité urbaine et de ses particularités géographique.
Le retour sur cette résidence, au travers d’une édition croisée, entre l’artiste français et Québécois est très important car il permet de cristalliser sous une forme ce temps de résidence.
La résidence réalisée dans le cadre de art3 m’a permis de me consacrer pleinement à ma pratique dans un cadre favorisant la recherche et la prise de risque. Les différents intervenants qui m’ont accompagnés lors de ce séjour ont nourris m’a réflexion et favorisé mon intégration au milieu culturel de la région. J’ai joui d’une grande liberté, sentant qu’on me faisait confiance et qu’on laissait la démarche se déployer. Ce temps privilégier à réfléchir et développer les projets fut donc très fertile. J’en récolte encore les fruits dans ce que je produis aujourd’hui.

Sébastien Leseigneur | résidence à Stuttgart d’avril à juin 2012

Le programme de résidence art3 à Stuttgart est arrivé comme une fraction particulièrement importante d’un moment décisif. Prendre une distance géographique c’est un espace où le travail rentre dans sa dimension singulière. Recherche est le terme qui caractérise ce qui s’est passé avant la résidence et à son début. Puis la recherche était toujours présente, transformée en recherche active, ou productive. Dans l’atelier au sein du programme de résidence, se trouvait un axe sur lequel j’ai pu étendre les perspectives de mon projet artistique.

Laurent Pernel | résidence à Montréal d’octobre à décembre 2011

J’ai passé les trois derniers mois de l’année 2011 à Montréal dans le cadre de la  résidence de recherche initiée par Optica et Art3.  J’ai postulé à cette résidence car j’avais été interpellé par l’accent mis sur la recherche. Il me semble que le premier intérêt de cette résidence, est justement ce temps disponible hors de son cadre de vie, comme une parenthèse, sans impératif de résultat et de production et sans calendrier d’exposition en fin de séjour. Cette définition de résidence est assez rare pour être souligné.

Ce séjour m’a permis de rencontrer le milieu artistique Montréalais lors des vernissages mais aussi lors de rendez-vous et de rencontres individuelles. Ceux-ci sont en outre facilités par Marie-Josée Lafortune qui de part son réseau professionnel peut permettre à l’artiste invité des facilités de rencontres. Le résident bénéficie d’un logement idéalement situé sur le Plateau. Le fait de ne pas avoir d’atelier est clairement défini dans les conditions de résidence et personnellement j’ai apprécié d’avoir pour moi, en quelque sorte, la ville comme espace de travail. Les conditions climatiques étant favorable j’ai pu passer le maximum de temps dehors. De plus, on s’aperçoit qu’en cas de nécessité les contacts et les rencontres peuvent permettre au résident de trouver un lieu de travail temporaire auprès des artistes ou des centres d’art autogérés.

La résidence de recherche m’a permis de faire le point sur mon travail et de réfléchir à la poursuite de celui-ci. J’ai ainsi pu développer un travail photographique auquel je n’avais pas pu consacrer beaucoup de temps auparavant ainsi qu’un travail vidéo qui m’a accompagné tout le temps de cette résidence. C’est aussi, et surtout un moment où l’on peut se tromper, où l’on peut expérimenter des pistes de travail et élaborer des projets à venir et cibler des structures locales avec lesquelles ces projets peuvent se réaliser.
La dotation financière assez conséquente permet à l’artiste de voyager et de découvrir d’autres villes afin d’avoir un spectre plus large que Montréal. Je pense que ce point est essentiel pour avoir un réel aperçu de la réalité urbaine et de ses particularités géographique.

Le retour sur cette résidence, au travers d’une édition croisée, entre l’artiste français et Québécois est très important car il permet de cristalliser sous une forme ce temps de résidence.

Olivia Boudreau | résidence à Valence d’octobre à décembre 2010

La résidence réalisée dans le cadre de art3 m’a permis de me consacrer pleinement à ma pratique dans un cadre favorisant la recherche et la prise de risque. Les différents intervenants qui m’ont accompagnés lors de ce séjour ont nourris m’a réflexion et favorisé mon intégration au milieu culturel de la région. J’ai joui d’une grande liberté, sentant qu’on me faisait confiance et qu’on laissait la démarche se déployer. Ce temps privilégié à réfléchir et développer les projets fut donc très fertile. J’en récolte encore les fruits dans ce que je produis aujourd’hui.

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