Utopies urbaines

Le projet nommé Babyboom montre la conception de logements urbains et suburbains selon une structure hexagonale, en rapport direct avec la ruche. Ces habitats envisagent de provoquer une réconciliation entre les générations dans un sens communautaire. Néanmoins, rien n’est dirigé. Si l’architecture n’est pas mobile, sa fonctionnalité l’est. Chaque espace, chaque pièce ne détermine pas sa fonction. Elle sera laissée au libre arbitre de l’occupant. La fonction de l’architecture changera si son habitant le veut. Cette indétermination crée une dimension psychologique au logement. De même le projet se veut une utopie de la réconciliation par la multiplication des murs donc des ouvertures, conséquence du choix d’un volume hexagonal plutôt que celui du cube. Mais cette nouvelle coopération se fera s’il y a choix de le faire car ces structures peuvent tout aussi bien favoriser les échanges que les refréner s’il y a décision en ce sens.
extrait du texte Pascal Thevenet – Moly-Sabata, séjours collectifs organisés par le Comité de direction qui rassemble le Conseil Régional Rhône-Alpes, la DRAC Rhône-Alpes et la Fondation Albert Gleizes.


Vue de Babyboom project – art3 photo Blaise Adilon

Allan Sekula, School Is a Factory, 1978/80
Composition de l’œuvre : 10 cadres de 19 photographies b&b accompagnées de légendes Dimension des cadres : 80×92 cm
Photographies : 16×24 cm
4 panneaux avec pictogrammes : 70×100 cm
Capital and Labor / School and Labor Hierarchy
Work / Play
Sélection de photographies et légendes extraites de “School Is a Factory, 1978/80” in : Photography Against the Grain, Essays and Photo Works 1973 – 1983

“Dans un paysage capitalistique, un homme d’affaires tient en main la maquette d’une école en matière plastique, un entonnoir plein de figurines et un bon cigare. Cette mise en scène simpliste du drame de la sélection en matière d’enseignement se déroule devant l’une des nombreuses sociétés d’informatique de la région. Ici, les rues sont baptisées du nom de tel ou tel savant, inventeur ou industriel célèbre. Ainsi, même le plan d’une ville peut mettre en exergue la collaboration entre science organisée et grand capital. En se tenant au croisement des rues Dupont de Nemours et Edward Teller on peut penser, ou pas, au parcours qui mena de la poudre à canon à la bombe thermonucléaire.”
Extrait de la légende du diptyque n°3

Vue de School is a Factory, ERBA Valence

Allan Sekula est né en 1951 à Erie, Pennsylvanie. Il vit et travaille à Los Angeles.
Expositions personnelles (sélection)
2001 Galerie Michel Rein, Paris
2000 Titanic’s wake, CCC Tours
Flight Patterns, Museum of Contemporary Art, Los Angeles
Grimes Gallery, Santa Monica, CA
Dear Bill Gates, Museum Boyrnan-van-Beuningen, Rotterdam
1999 Freeway to China, Open Eye, Liverpool
Henry art Gallery, Seattle
1998 Dead Letter Office, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles
Dead Letter Office, Galerie Michel Rein, Tours
Atlanta College of Art, Atlanta
Dismal Science, Nederlands Foto Instituut, Rotterdam
Dismal Science, Künstverein, Munich
Expositions collectives
2000 Made in California, Los Angeles County Museum of Arts, Los Angeles
Desert and transit, Kunsthalle zu Kiel, Kiel, Allemagne
Die Regierung/The Government, Kestner Gesellschaft, Hannovre, Allemagne
Rotterdam Fotobiennal, Rotterdam
1999 Expander, BlocNotes chez Jousse Seguin, Paris
Trace, Liverpool Biennal, Liverpool, Angleterre
1998 Un après-midi d’automne au musée, Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle, Calais
La mer n’est pas la terre, La Criée, Rennes
Voyages, Musée des Beaux-Arts, Valence
Port and corridor : work sites in Los Angeles : Robert Flick and Allan Sekula, the Getty Research Institute, Los AngelesScratches on the surface of things, Museum Boymans-van-Beunigen, Rotterdam, Pays-Bas

Livres d’artistes, monographies, ouvrages thematiques
Proposition de mise en espace de Sabine-Anne Deshais

Médiathèque de Valence
Dans le lieu de la médiathèque de Valence, art3 m’a proposé de réfléchir sur une mise en place de la présentation d’une série d’ouvrages, revues, livres d’artistes, tout en gardant à l’esprit une notion de vision globale autour des manifestations à Valence sur le thème de la ville :
– du regard et de la position d’artistes contemporains par art3 (Bourse du travail, art3 et Médiathèque)
– de l’exposition Les villes utopiques du Musée de Valence
– et du complément d’informations bibliographiques apporté par la médiathèque elle-même.
Cette mise en place ou mise en scène ou encore mise en lieu m’a amenée à aussi réfléchir à une signalétique spécifique, afin de garder cette notion de globalité et de faire circuler l’information de ces manifestations dans la ville de Valence qui se situent à plusieurs endroits, à différents moments, avec différents partenaires.
Sabine-Anne Deshais